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Posté le: 22 Juil 2006 14:27
Sujet du message: Récit 2 (1ère partie) : La Schutzen a Makhnovo
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Journal de l’Obergefreiter issartinho, 1ère Schutzen, 716 Infanterie Division der Wehrmacht 726 Grenadier Regiment.
14 aout 1942:
J’ai vraiment cru que c’était la fin que j’allais mourir avec le reste de la Schutzen enterré sous les décombres de cette casemate détruite par un tir de katyusha.
Je remercie les nombreux camarades qui se sont alors portés a notre secours faisant fi de la pluie de roquettes qui s’abattait sur notre position.
Tous n’ont pas eut la même chance que moi, le corps de l’Obergrenadier Furet est resté sous les décombres, mon vénérable Unteroff Boulvay, si colossal qu’il fut il ne put soutenir la charpente de la casemate que quelques instant, le temps que nous puissions nous jeter sous les tables, est toujours a l’hôpital dans un profond coma, on ne sait s’il retrouvera le chemin vers la lumière…
L’Obergrenadier Wittmann est aussi entre la vie et la mort dans une chambre de l’hôpital de campagne.
Mais non j’ai eut un sursis, encore une fois, me voila a l’air libre, sorti de ce foutu hosto qui transpire la mort.
Direction le hangar où m’attend le 251 qui ramène les blessés au front, je grimpe dans le véhicule et me place prés du pilote, 5 minutes plus tard, le 251 s’ébranla et nous partîmes, direction le front.
Soudain alors que le pilote semblait jouer d’une guitare invisible, le radio se fit entendre :
« Ici, le Leutnant Von Popov, passez moi l’OberGerfreiter issartinho, schnell !!
-Jawohl.
-Je vous écoute, mein Leutnant.
-Je vous ai nommé chef d’escouade de la 8ème Schutzen, vos hommes vous attendent prés de la locomotive détruite, vous avez pour mission de prendre la gare qui se trouve a proximité et de sécuriser ensuite le village, l’aviation a pulvérisé tout les véhicules ennemis et nous a signalé de nombreux mouvements ennemis autour de l’église.
-Vous pouvez compter sur moi, mein Leutnant. »
Même pas arrivé au camp que j’étais déjà renvoyé en 1ere ligne à la tête de la 8ème alors que j’étais chef en second de la 1ère, l’avenir s’annonçait prometteur.
« Combien, dis je au pilote.
-12 Km, mein Obergefreiter »
Un quart d’heure et j’étais de retour au feu, géni……
« Issart, cracha la radio.
-Oui mein Leutant ?
-Comment va mon pauvre Unterofizier Boulvay, s’enquit-il.
-Il est plongé dans un profond sommeil, mein Leutnant, les médecins sont réservés, ils n’arrivent toujours pas a croire qu’il ait pu soutenir la charpente de la casemate quelques instants et qu’il ait pu survivre a l’écroulement de la casemate
-Bien, dit il avant d’ajouter, l’Unterofizier Boulvay n’est pas un simple soldat, mais une force de la nature, il s’en remettra. »
Le Leutnant et Boulvay se connurent dans ce qui était l’embryon de la 716ID durant l’Anschluss et depuis ce jour la, ils restèrent toujours soudés. En attaquant l’un on attquait l’autre, en insultant l’un on insultait l'autre, c’était la 1ère fois qu’ils étaient séparés au grand désarroi du Leutnant qui ne savait pas si Boulvay aller revenir et dans avec quel état d’esprit.
Finalement, le 251 s’arrêta, c’était l’heure, dehors, sa rigolait, sa piaillait avant qu’une voie familière ne rétablisse l’ordre « SILENCE DANS LES RANGS ».
Je sortis en trombe du 251 en m’exclamant « MA COUILLE !! »
Aussitôt le Grenadier Rider se retourna me dévisagea et s’exclama « MA COUILLE !! » et de me faire une grande accolade.
«Putain, ma couille je pensais pas te revoir de sitôt, lui dis je
-Et moi, je pensais que tu quitterais jamais la colonie de vacances dans laquelle t’étais.
-Enfoiré va, dis je en éclatant de rire. »
Moi et ma couille c’était une longue histoire, on s’était a 2 jour d’intervalles, on était de la même ville Dresde, du même coin même, on habitait tout les deux a coté du château de Dresde sur le mont Taschenberg, on avait fait nos classes ensemble, l’Anschluss ensemble, la campagne de Pologne, celle de France, on avait appris a nager ensemble sur les cotes françaises afin d’envahir l’Angleterre avant finalement d’être en première ligne pour l’opération Barbarossa. Elle m’avait sauvé la vie à l’occasion et moi j’avais fait pareil à l’occasion aussi. Bref on s’était tapé toutes les campagnes ensembles jusqu'à que ma couille se casse la jambe en début 42 lors d’une grosse chute en vtt lors d’une permission ce qui entraîna sa longue période d’absence du front.
«Bon alors ma couille qu’est qu’on a comme gars avec nous ?
-Ce sont des J pour la plupart, mein Obergefreiter.
-Des Jungeres ?
-Oui, ils ont finis leurs entraînements ya 2 semaines et sont arrivés au front hier.
-Hier ???? Des troupes expérimentés en clair.
-Bonjour mein OberGefreiter.
-Hé mais qui vois je !! Mon bon OberGrenadier Schanglemorder !! T’es pas encore mort vieux serpent !!
Content de t’avoir avec nous !
Bon voyons le reste de cette fine équipe, dis je en dévisageant les 4 gosses, bon nom, age et ville de naissance, ordonnais je.
-Jungeres Baygon, 18 ans, Nuremberg.
-Ah je suppose que t’étais majorette dans les défilés avant d’atterrir chez nous, lui balança ma couille.
-Jungeres Otto, 18 ans, Francfort.
-Toi tu devais être dans la saucisse, lança alors ma couille.
-Jungeres Gimly, 18 ans, Strasbourg.
-Bah tiens, un malgré nous avec nous et il en plus il a l’air tout mou et un peu fou, récita t’il
-Joli ma couille.
-Jungeres Kozak, 20 ans, Berlin
-Attention a celui la, mein OberGefreiter, il a tué un Leutnant de sang froid car celui ci avait douté de ses origines aryennes, il a été interné 2 ans a Buchenwald, finalement on lui a proposé l’échafaud ou une incorporation dans une unité de combat en 1ère ligne, il n’a donc pas fait le centre d’entraînement, me chuchota ma couille.
-Hé bien, c’est vraiment très prometteur. Bon écoutez moi, notre objectif prioritaire est de prendre la gare, c’est l’objectif prioritaire, une fois la gare prise nous avons ordre de sécuriser la ville, restez proche de moi et surtout bienvenue sur le front de l’est, en avant !! »
Quand encore une fois la radio mon nom :
-ISSART !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
-Oui mein Leutnant, nous allons lancer l’assaut.
-ORDRE ANNULE, ORDRE ANNULE, ORDRE ANNULE !!!
LES RUSSES ONT PERCER NOS LIGNES ET FONCENT DROIT SUR NOTRE QG AVANCE.
TOUTES LES ESCOUADES NON VITALES AU FRONT ONT ORDRE DE FONCER LA BAS ET DE TENIR LE QG, JE VOUS REAFFECTE A LA DEFENSE DE L’HOPITAL DE CAMPAGNE, VOUS CONNAISSEZ LES LIEUX COMME VOTRE POCHE HEIN.
-Reçu, l’escouade s’y déplace immédiatement,
CHANGEMENT D’ORDRE TOUT LE MONDE DANS LE 251 !! »
A peine quitté ce putain d’hôpital, j’y retourne déjà , quelle ironie du sort.
Plus on avançait plus la tension était palpable, les regards était vides, fuyants, chacun essayaient de se concentrer, de se changer les idées :
La radio crépitait sans cesse :
« -PLUSIEURS T-34 EN PROGRESSION AVEC DES DIZAINES DE SOLDATS DERRIERE !!!!
- QUELLE DIRECTION ?
- QUELLE DIRECTION FRANZ MERDE?
- PUTAIN YEN À PARTOUT BORDEL ON EST DEBORDER !!!! ARNOLD RAMASSE CETTE PUTAIN DE 34 !! FEU A VOLONTER BORDEL !!
- FORMATION DE BOMBARDIER NORD OUEST !!
- FAITES APPELER LA CHASSE BORDEL !!
- KLAUS QUELLE EST VOTRE SITUATION ?
- KLAUS ??
- LES ROUGES SONT À 100 METRES ………….. NOMBREUSES BA ……………. IL NOUS FAUT DES MUNITIONS !!!
- DITES A VOS HOMMES DE METTRE LEURS BAYO ………………………. »
Un bruit assourdissant se fit alors entendre, les bombardiers russes venait d’écraser le QG avancé sous un tapis de bombes.
« -MAJOR !!!!!!!!!! MAJOR REPONDEZ !!!!!!!!
- LE QG VIENT D’ETRE REDUIT EN CENDRE !!!!!
- IL FAUT SE REPLIER TEMPORAIREMENT !!!!
- JAMAIS !!! LES ORDRES SONT D’ATTENDRE DES RENFORTS ET DE TENIR COUTE ……………………………………. PUTAIN DE BOMBARDEMENT ………IL FAUT TENIR COUTE QUE COUTE »
« Pilote arrête toi dans ce champs, c’est a proximité de l’hosto.
-Jawohl, mein OberGefreiter.
-ALLEZ ON SORT LES FILLES, cria ma couille
La Schutzen s’assembla prés de moi tout en surveillant tout les points cardinaux, les combats étaient maintenant tout proches :
-Bon l’objectif a défendre est a 100mètres devant, il comporte un étage, ma couille se postera en bas avec Gimly et Otto, le reste avec moi a l’étage.
Baïonnette au canon les gars.
-JAWOHL, dirent ils tous en cœur.
On réembarqua tous dans le 251 pour finir la centaine de mètres qui restait a faire, on débarqua a 10 mètres de l’auberge qui faisait office d’hôpital et l’escouade s’engouffra dans le bâtiment alors.On réembarqua tous dans le 251 pour finir la centaine de mètres qui restait a faire, on débarqua a 10 mètres de l’auberge qui faisait office d’hôpital et l’escouade s’engouffra dans le bâtiment alors.
Allions nous tenir un bâtiment alors que nous étions en train de perdre la ville toute entière sous les assauts répétés des bombardiers, des BA, des T-34 et d’innombrables bolcheviks ?
Fin épisode 1.
Voila la suite des aventures de la 716ID, j’ai préféré coupé la BD en épisodes car j’ai eut peur de faire trop long en une fois.
Je me suis contenté pour l’instant de mettre un simple filtre mais je ne désespère pas de pouvoir faire des trucs de meilleures factures.
Donnez votre avis et puis j’espère que certains verront les clins d’œil que je leur ai fait.
Et j'espère que sa vous plaira surtout.
La suite bientôt.
716ID VORAN
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Dernière édition par issartinho le 22 Juil 2006 14:36; édité 1 fois
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