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Posté le: 04 Oct 2006 12:19
Sujet du message: Saviez-vous que.........
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On doit poster alors MDR :lol:
Saviez-vous pourquoi petit-déjeuner, déjeuner, dîner ?
Louis XIV dînait à 13 heures. Et en ce temps là , le premier repas du matin s'appelait le déjeuner. Et le repas du soir, le souper.
Mais fin XVIIIe - début XIXe siècle, à Paris, la société "mondaine" dînait de plus en plus tard : 13, 14, 15, 16 h et plus. Cela entraînait souvent un dédoublement du déjeuner et faisait dire en province que les Parisiens, à force de retarder l'heure de leur dîner, finiraient par ne dîner que le lendemain. Le premier repas prit ainsi de nouvelles appellations : déjeuner du matin, premier déjeuner, déjeuner à la tasse, tandis que le second repas s'appela : second déjeuner, déjeuner dînatoire, déjeuner à la fourchette.
Et c'était aussi le temps des fameux salons littéraires et autres comme ceux de Mme de Staël et Mme Récamier où l'on y dînait (repas principal) plutôt le soir jusque bien tard de sorte que les joyeux noceurs se levant tard le lendemain "déjeunaient" (sortir du jeûne) vers midi.
De là est venue cette malheureuse déviation purement parisienne de l'appellation des repas. Pauvre langue française !
Mais les appellations originales (déjeuner, dîner, souper) sont toujours utilisées en Belgique, en Suisse, au Québec, en Acadie, en France régionale comme le Nord et la Lorraine entre autres, ce qui représente une forte majorité de francophones ! À méditer?
Saviez-vous pourquoi soixante-dix, quatre-vingt, quatre-vingt-dix ?
Notre vocabulaire porte ici la trace d’un usage très ancien et aujourd’hui disparu : au Moyen Âge, on avait coutume en France de compter de vingt en vingt. Aussi trouvait-on les formes vint et dis (30), deux vins (40), trois vins (60), etc. Saint-Louis fonda, par exemple, l’hospice des Quinze-vingts (des 300 aveugles). Ce système, dit « vicésimal », était utilisé par les Celtes et par les Normands, et il est possible que l’un ou l’autre de ces peuples l’ait introduit en Gaule.
Dès la fin du Moyen Âge, les formes concurrentes trente, quarante, cinquante, soixante se répandent victorieusement. Pourquoi l’usage s’arrête-t-il en si bon chemin ? Aucune explication n’est vraiment convaincante. Peut-être, tout simplement, a-t-on éprouvé le besoin de conserver la marque d’un « calcul mental » qui eût été mieux adapté aux grands nombres (70=60+10, 80=4x20, 90=80+10). Reste la part du hasard et de l’arbitraire, avec laquelle tout spécialiste de la langue sait bien qu’il lui faut composer...
C’est au XVIIe siècle, sous l’influence de Vaugelas et de Ménage, que l’Académie et les auteurs de dictionnaires ont adopté définitivement les formes soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix au lieu de septante, octante, nonante. Il est à noter pourtant que les mots septante, octante, nonante figurent dans toutes les éditions du Dictionnaire de l’Académie française. Encore conseillés par les Instructions officielles de 1945 pour faciliter l’apprentissage du calcul, ils restent connus dans l’usage parlé de nombreuses régions de l’Est et du Midi de la France, ainsi qu’en Acadie. Ils sont officiels en Belgique et en Suisse (comme en outre, dans ce pays, huitante). Rien n’interdit de les employer, mais par rapport à l’usage courant en France, ils sont perçus comme régionaux ou vieillis.
@ : le caractère à la mode
Ce signe est désormais mondialement connu dans le domaine de l'informatique et plus particulièrement sur le net.
Mais les moines copistes du Moyen Âge étaient loin d'imaginer ce succès lorsqu'ils l'inventèrent comme abréviation graphique de la préposition latine ad (à , vers). Le d à cette époque était un rond terminé par une courbe vers la gauche.
Il est appelé par certains a commercial car il était utilisé il y a quelque temps dans des expressions comme : 1 kg de pommes @ 3 F 50 (1 kg de pommes à 3 F 50). Mais la plupart des dactylos ne surent jamais la raison de sa présence sur le clavier.
Son nom réel français est arobase tandis que les Anglais l'appellent at (traduction littérale du ad latin). _________________ 98% des problèmes informatiques se situent entre la chaise et le clavier
Les 2% restant ont pas de bol
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